Nobles lecteurs, commandants, mesdemoiselles, mesdames et messieurs, voici en résumé la semaine du stage d’intégration directe (SI5) du 11 au 15 juin de l’an De Grasse 2007.
Les premiers d’entre-nous « embarquèrent » dès le dimanche 10 au soir. Très vite, les chambres du bâtiment Tremintin se remplirent de stagiaires de tous horizons. Qu’ils soient fraîchement arrivés de Paris, de Marseille, de Strasbourg, de Dunkerque, ou ayant simplement traversé le centre d’instruction naval à pieds, chacun prit ses quartiers, rencontrant ses camarades. Souhaitant néanmoins arriver en bonne forme au premier rassemblement du lendemain matin, le coucher ne fut pas tardif.
Après un lever aux aurores —comme il se doit — un petit déjeuner rapide mais efficace, il est temps d’aller remplir quelques formalités. Une fois ces dernières expédiées, direction l’amphithéâtre Dunkerque, où se dérouleront la plupart de nos conférences. Et des conférences, nous en aurons de toutes sortes. Tant à propos des usages dans la marine que sur l’organisation des unités, sur l’avenir de la marine ou son action. De quoi apprendre beaucoup de choses finalement, tant pour ceux qui, n’ayant jamais eu la chance de croiser des marins doivent maintenant apprendre à distinguer le quartier maître du capitaine de corvette, que pour les autres, dotés déjà d’une certaine expérience à qui il sera permis d’approfondir leurs lacunes en divers points plus précis.
L’indispensable théorie nous ayant été inculquée, nous n’avons pas coupé aux visites de bâtiments, nous fournissant une illustration concrète des activités. Ainsi, nous avons pu nous faire une idée de la vie du sous-marinier, de la façon dont sont produites les cartes maritimes ou dont on lutte contre la pollution. Sans oublier les rencontres avec la frégate de lutte anti-sous-marine Tourville ainsi qu’avec La Douze et leurs rafales.
Bien sûr, au bout d’une semaine de vie commune, des liens se sont créés. Il aura fallu moins de temps que ça pour sonder les affinités de chacun ; et très vite une véritable cohésion apparut entre nous. Les larges moments de liberté dont nous disposions auront été bien mis à profit en ce sens. Sans nul doute, le point d’orgue de cet aspect aura été le jeudi soir où, lors d’une sortie commune en ville, nous aurons créé de l’animation en rencontrant fortuitement les équipages de plusieurs bâtiments.
Le retour à la vie quotidienne fut plus long et plus rude pour certains. Néanmoins, les liens tissés restent et nous permettent de garder contact, et bien sûr, de faire vivre à nos camarades géographiquement éloignés, la sortie tant attendue du De Grasse.